Le grand bistrot des [boo]
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smoke
[boo]smokey
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smoke
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   Posté le 30-12-2004 à 15:47:08   Voir le profil de smoke (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à smoke   



Alors que la plupart des joueurs commencent gentiment à avoir terminé le mode solo de Halo 2, ou en tout cas à se rapprocher de la fin, un premier gros reproche fuse régulièrement : on s'attendait à un conflit Terrien beaucoup plus conséquent que ce qui nous est offert ici.
En effet, au vu des annonces effectuées et de la campagne de pub actuelle, on pouvait s'attendre à un aspect un peu plus terrestre du conflit que nous propose le jeu... Maintenant faut arrêter de faire ceux que ça étonne que ça ne flingue pas plus sur la planète bleue dans le mode solo, vu qu'à part le Master Chief tous les Spartans survivants se tirent la bourre dans votre salon en compagnie d'un troupeau d'Elite qui découvrent avec bonheur les joies des RTT.
On ne peut pas être partout à la fois, et si la plupart ont choisi le multi pour s'éclater ce n'est pas nous qui allons nous plaindre !

Ce mode multi online, on l'attend depuis l'arrivée du Xbox Live il y a bientôt deux ans.Halo ne l'a pas attendu pour se tailler une réputation de standard en la matière sur console, et son petit frère marche sur ses traces en nous proposant à son tour un mode online quasiment parfait. Après plusieurs jours de Live intense sur Halo2, il est temps d'en établir un état des lieux précis, pour ceux (s'ils existent) qui attendaient de plus amples renseignements pour se décider.
Alors sanglez-vous bien à fond dans vos sièges, montez le son de vos enceintes et Ginette, merde, va coucher les enfants ça commence !


Et la tendresse, bordel ?

Jouer à Halo 2 tout seul, c'est singulièrement tripant. Découvrir le mode coop', c'est un peu comme avoir ses premiers rapports sexuels après des années d'onanisme : on s'aperçoit qu'aussi bon que ça ait pu nous paraître, on était quand même loin du compte.
Je n'irais pas jusqu'à vous prier d'imaginer le plaisir que peut procurer une partie de Halo 2 à 16 de peur de recevoir des menaces de mort des milliers de couples brisés qu'une telle affirmation susciterait au sein du lectorat d'Xboxmatch, mais sachez tout de même que plus on est de fous, plus on rit, comme on dit poliment...

Nous ne nous étalerons pas sur le gameplay du jeu qui figure en détail dans le test, mais plus précisément sur certains de ces aspects que les développeurs de Bungie ont trouvé bon de modifier en multi. Commençons par l'essentiel : les flingues. En offline, (à moins de jouer en légendaire) il n'est pas indispensable de chercher le combo absolu, l'association balistique qui vous sèche la plupart des ennemis comme des tacos. En effet, défourailler dans le tas suffit généralement, et même si un peu de stratégie ne gâte rien il n'est pas indispensable de la jouer très technique pour passer. En online c'est une autre affaire. Les adversaires que vous croiserez ont généralement plus de burnes qu'un Rapace (et le même foutu caractère horripilant qu'a un Grognard en vous tuant... "C'était Moi ! MOI !"). Comme le dit souvent mon frère, redoutable amateur de Counter-Strike sur PC : "Y'a du skill". Et oui, online les choses vont se gâter pour tous ceux qui n'auront pas poussé l'aspect technique du jeu un peu plus en avant.
Pour citer quelques exemples de combinaisons d'armes dévastatrices : Pistolet Covenant / Pistolet mitrailleur ou Fusil Plasma, le premier servant à pulvériser le bouclier une brève rafale du deuxième terminant le travail. Le double Needler est tout aussi dévastateur à moyenne portée en terrain découvert, l'épée Covenant va devenir votre pire cauchemar (surtout qu'en multi elle n'a pas de limite d'utilisation) et le Twin Magnum en surprendra plus d'un par son efficacité redoutable à courte et moyenne portée. Pour le reste, on ne saurait trop vous conseiller de vous entraîner à viser la tête, si vous ne voulez pas vous demander pendant des semaines pourquoi vous mourrez toujours en premier lors de duels en combat rapproché.
Le Radar devient également un de vos alliés les plus précieux, vous indiquant en permanence vos amis et vos ennemis (tant qu'ils n'ont pas la mauvaise idée de se planquer ou de s'accroupir pour ne plus y apparaître). Il vous faudra également vous familiariser avec les nouvelles icônes de votre HUD, qui vous permettent de toujours situer chacun de vos alliés (en indiquant leur logo et leur nom au-dessus de leur perso), vos objectifs, les endroits où ça flingue, où les gens meurent, sur qui on tire, qui tire sur quoi etc. Tout ça paraît un peu confus au début, mais on devient très vite en mesure de savoir exactement ce qui se passe et où, rien qu'en regardant son écran ce qui avouons-le, aide toujours si on envisage de remporter la victoire.

Un bref retour sur la radio ne saurait être inutile, tant elle semble causer des soucis à certains joueurs. Fonctionnant sur un principe de proximité, cette dernière vous permet d'entendre tous les joueurs à proximité de vous qu'ils soient amis ou ennemis. Par exemple, si vous entendez "Je vais me le faire cet enfoiré" vous pouvez déduire qu'un salopard s'apprête à vous assaillir. Inversement, si vous entendez "Je te couvre", sachez qu'un sympathique coéquipier vous suit de près. Maintenant si vous entendez un capharnaüm de voix confuses braillant "FUME-LE ! FUME-LE CET ENC..
ATTENTION DERRIERE TOI ILS" déduisez-en (vite) que vous êtes sur le point de vous faire assassiner, par des assaillants eux-mêmes en instance d'exécution par votre couverture. En sus de ça, la voix de vos camarades de proximité est censée décroître en volume au fur et à mesure qu'ils s'éloignent. "Censée" car force est de constater qu'au bout de plusieurs heures de jeu, cette nuance sonore est assez imperceptible.
En gros, vous les entendez, ou pas. Dans le cas ou c'est "pas", il vous reste une alternative pour vous faire ouïr de vos partenaires les plus distants. En appuyant sur le bouton blanc, pour peu que vous soyez sorti de la puberté, vous aurez l'agréable surprise de constater que tout le monde vous entend. En tout cas, tous ceux de votre équipe, et ce quelle que soit la distance qui vous sépare les uns des autres. Contrairement à Ghost Recon où il faut conserver ledit bouton appuyé (ou investir dans un morceau de scotch pour les plus bricoleurs), ici une simple pression suffit. Vous parlez et dès que vous avez terminé la radio se coupe automatiquement.
A noter qu'il est possible d'appuyer sur le bouton blanc avec le pouce, sans relâcher le stick analogique droit. Maintenant il est vrai que ce système fera râler ceux qui aiment parler sans cesse avec tout le monde, mais vu le débit que monopolise la voix sur une connexion, cela permet de soulager grandement cette dernière, et contribue à minimiser énormément le lag.

Au niveau des véhicules, seuls de minimes changements sont à noter comme la disparition des bombes du Banshee. Un choix sûrement destiné à limiter les envies de certains de se mettre hors de portée de tir et de pilonner la map haut perché. Par contre, vous allez découvrir les joies et les peines de l'abordage... S'il est particulièrement plaisant de foncer au travers des lignes ennemies à trois dans un Warthog, en mugissant et en tirant dans tous les sens, ou encore de dégommer le porteur du drapeau en fondant sur lui tel un vautour à bord de votre Banshee, vous allez aussi voir combien il est pénible d'être désarçonné de son Ghost en pleine fusillade, ou encore précipité dans le vide par un ennemi qui aura bondit sur le Banshee que vous pilotez. Ne parlons pas des farceurs qui profitent d'une mêlée un peu confuse pour usurper la place d'un des membres de l'équipage de votre Warthog, et prennent la place du tireur pour fusiller vos propres hommes le temps que vous compreniez ce qui se passe...
En mêlant aussi adroitement combats de masse, duels isolés, combat intensif ou snipe, affrontements pédestres ou motorisés, et environnements confinés ou vastement ouverts, Halo 2 réussit un tour de force qui devrait à très peu de choses près combler tout le monde. Seul ombre au tableau pour certains fraggeurs : Halo 2 reste un FPS assez bourrin, au respawn intensif et à l'action frénétique... On est loin de l'ambiance oppressante d'un Rainbow 6 ou d'un Ghost Recon, sans pour autant sombrer dans la boucherie d'un Unreal. Tout est affaire de goût, mais ça n'est pas un défaut en soi, juste un style de jeu...


"Ce pauvre mastodonte, je l'ai bien connu..."

Si pour certains il y a une cabane au fond du jardin, pour d'autres ce sera une arène au fond de la crique. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, et entre nous c'est très bien comme ça. Des endroits pour se foutre sur la gueule, il y en a dans Halo 2, et des plutôt pas mal. Comptant depuis hier douze maps (onze pour ceux qui n'ont pas le Live), tout en sachant qu'il est plus que probable que de nombreux téléchargements suivent, Halo 2 propose dès le départ un éventail de lieux variés pour régler ses comptes.
Six petites cartes pour commencer, idéales de 4 à une dizaine de joueurs, quasiment toutes en intérieur. Insurrection, Ascension, Le Vaisseau, Tour d'Ivoire, Beaver Creek et la petite dernière qui se débloque avec le patch mis en ligne le 17 novembre : Fondation. Essentiellement fermées, elles ne sont pas toutes du même niveau, certaines étant nettement plus intéressantes que d'autres comme Tour d'Ivoire, Insurrection ou Beaver Creek qui rencontrent un franc succès, alors que Le Vaisseau ou Fondation proposent un tracé nettement moins intéressant. Ca reste toutefois des maps idéales pour du bourrinage intensif, ce qui pourra toujours servir d'exutoire aux plus nerveux.

La taille au-dessus propose des environnements beaucoup plus ouverts, avec des passages en extérieur, des véhicules et des bâtiments. Tumulus, Colosse, Zanzibar et Coagulation, sont déjà nettement plus grandes, et plus intéressantes. Les véhicules et les bâtiments permettent des affrontements plus variés et stratégiques, sans vous mettre à l'abri d'un bon vieux corps à corps des familles. Les puristes reconnaîtront en Beaver Creek et Coagulation des remakes améliorés de Battle Creek et de Blood Gulch, deux maps de Halo premier du nom, et ça fait plutôt plaisir de les retrouver.
Enfin, les deux dernières maps : la tête la première et Station Hydraulique sont encore plus vastes, et ne sont réellement intéressantes qu'à partir d'une douzaine de joueurs. Proposant également véhicules et grandes étendues, les modes de jeu un peu stratégiques s'en verront d'autant plaisants à jouer...

Parlons un peu des modes de jeu, justement. Là où Rainbow Six 3 premier du nom avait vu son intérêt plombé bêtement en ne proposant que du Team Deathmatch, Halo 2 place d'entrée la barre très haut en proposant d'office 7 modes de jeu. Certains de ses modes ne sont jouables qu'en équipe, comme Assaut, Territoires ou Capture du Drapeau, alors que d'autres sont jouables soit en équipe, soit en chacun pour soi.
(Assassin, Roi de la Colline, Crâne ou Mastodonte). Assassin consiste comme son nom l'indique à éliminer tout ce qui bouge et n'est pas de votre côté. Roi de la Colline implique, lui, de tenir une zone indiquée sur la carte en y restant le plus longtemps possible jusqu'à avoir atteint la durée fixée pour la victoire. Mode très vivifiant qui existe également sous la variante "Roi fou" dans laquelle la zone n'est pas fixe mais alterne entre plusieurs emplacements.
Crâne, un des modes chers à Bungie depuis des années, consiste comme son nom l'indique à tenir un crâne le plus longtemps possible. Lorsque vous tenez ce cher Yorik entre vos mains, vous ne pouvez pas vous défendre et devez le lâcher pour faire feu (il reste néanmoins possible de fracasser le crâne de vos adversaires avec celui que vous tenez). On remarque que les développeurs ont corrigé un petit "bug" du premier Halo, dans lequel l'astuce consistait comme dans Unreal avec le ballon, à le jeter aux mains de l'adversaire, qui l'attrapait automatiquement, et à le descendre pendant qu'il tentait de s'en débarrasser. Désormais, il faut appuyer sur "X" pour ramasser le crâne ou le drapeau, comme n'importe quelle arme, ce qui vous évite les cadeaux empoisonnés...
Mastodonte est un mode assez spécial : le Mastodonte est un des joueurs, tirés au sort, qui dispose de pouvoirs spéciaux définis avant la partie (super force, super résistance, invisibilité, super vitesse, etc.) Le but pour le mastodonte est de marquer un certain nombre de frags pour gagner. Les autres doivent s'allier pour flinguer le mastodonte, sachant que celui qui le met à mort devient à son tour le mastodonte. L'intérêt est de s'allier à plusieurs pour descendre un ennemi particulièrement balèze (à la limite de l'indestructible selon les variantes), et se débrouiller pour être assez sournois et l'abattre au moment propice pour devenir le mastodonte soi-même et se retourner contre les autres... Très sympa, ce mode se révèle au final bien plus fin qu'il n'y paraît...
Capture du Drapeau est un classique qu'on ne présente plus, jouable soit en simple soit en double (soit vous devez vous contenter d'aller chercher / défendre le drapeau, soit chaque équipe possède un drapeau et doit à la fois le protéger et aller chercher celui de l'adversaire...). Très technique, ce mode se révèle jouissif à 16 sur les grandes maps, en offrant des affrontements titanesques ! Assaut est grosso-modo son opposé : il faut apporter une bombe dans la base de l'adversaire et l'amorcer un certain temps pour la faire exploser. Disponible également sous plusieurs modes, Assaut proposera soit une seule bombe que se disputeront les équipes, soit une bombe chacun, soit encore une seule bombe qu'il faudra amener tandis que les autres n'auront qu'à défendre. Si le plus dur dans le drapeau, est de le ramener avec l'ennemi aux fesses, ici il va être particulièrement difficile de placer la bombe dans la base, une fois que tous les ennemis s'y seront retranchés. Prévoyez des assauts musclés et des fourberies bien sournoises...
Territoires, enfin, divise la carte en quatre territoires symbolisés par un drapeau en leur centre, près duquel il faut rester un certain temps pour le contrôler. Les territoires sont prenables à nouveau quand ils ont été conquis, chaque équipe gagnant du temps par territoire occupé. Ce temps s'accumulant jusqu'au seuil de victoire fixé, il va falloir non seulement tenir ses propres territoires, mais également aller conquérir ceux de l'adversaire, qui risque de ne pas voir ça d'un très bon œil...
En résumé, Halo 2 propose des modes de jeux très variés et complémentaires, ainsi qu'un bon nombre de maps globalement très bien faites, permettant moult stratégies de contournement et d'approches différentes d'une partie à l'autre. En cumulant ces avantages, et en renouvelant régulièrement les modes de jeu, il y a de quoi passer des centaines d'heures sur le Live sans se lasser !


La grande bouffe

C'est un peu ce que nous évoque l'interface Xbox Live de Halo 2 (le charisme des acteurs de ce chef d'œuvre du bon goût mis à part). Dans Halo 2, tout fleure bon l'opulence : on l'a vu avec les modes de jeu, les maps sans être excessivement nombreuses sont en nombre très correct pour un lancement. Les options de customisation de partie ne sont pas non plus en reste avec la possibilité d'un mode de jeu à un autre, de paramétrer de nombreux paramètres. Présence du radar, durée des parties, nombre de points requis pour gagner, présence ou nom de véhicules sur la carte, ainsi que comme pour les armes la possibilité de définir lesquels, etc...

Au-delà de ça, on profite surtout de l'interface du tout nouveau Xbox Live, qui intègre enfin toutes les fonctionnalités du Tsunami ainsi que les tous derniers perfectionnements. Parmi elles la possibilité d'envoyer des messages vocaux ou textuels (tapés avec un clavier virtuel), accolés ou non d'une invitation.

Autre nouveauté : la possibilité d'afficher votre appartenance à un clan. Désormais, apparaît à côté de votre Gamertag le nom du clan dont vous êtes membre, ce qui entraîne l'apparition de deux nouvelles petites options. Premièrement, vous pouvez dorénavant en plus des invitations normales, envoyer une invitation de clan, qui vous permet de prévenir tous les membres de votre équipe que vous les attendez sans avoir à le faire au coup par coup. Même chose pour les requêtes d'amis : vous pouvez désormais également envoyer une requête de clan, pour inviter un joueur à rejoindre votre équipe. Tout cela se fait très simplement, et c'est un vrai plaisir d'utiliser ces nouvelles fonctionnalités. Petite nouveauté également : la liste des joueurs récents. Elle restait consultable jusque là tant que vous n'éteigniez pas la console.
Désormais, elle reste valable plusieurs jours après, vous permettant d'envoyer des requêtes d'amis avec du retard. Pas une nouveauté indispensable, mais c'est toujours appréciable. Pour le reste, pas de révolution mais des petits plus un peu partout : vous créez un "groupe", c'est à dire un lobby où se retrouvent les joueurs qui vous accompagnent en attendant que la partie soit lancée. Vous pouvez de là inviter de nouveaux joueurs, en restreignant l'accès (ouvert, sur invitation uniquement...) où rejoindre une autre partie seul ou en emmenant votre groupe avec vous.
Très pratique quand vous êtes peu nombreux, et souhaitez rejoindre une session plus animée ou un autre groupe de 2 ou 3 personnes. De la même manière, quand vous quittez un groupe que vous hébergez, vous devez choisir à qui vous passez le flambeau. Le jeu vous propose une liste des joueurs ayant les meilleures connexions, afin que la partie continue dans les meilleures conditions possibles, et vous choisissez celui qui sera le nouvel hôte après votre départ (vous pouvez aussi passer le commandement de la partie sans la quitter, si vous n'avez pas envie de vous faire chier avec les options et les paramètres). Pour revenir plus spécifiquement à Halo 2, vous pouvez également customiser votre perso, en choisissant soit un Spartan soit un Elite, que vous personnalisez de la tête aux pieds (couleurs, emblème, couleurs de l'emblème) pour le rendre totalement unique. Ces paramètres ne sont pas figés, et vous pouvez évidemment les changer régulièrement si vous vous sentez des élans de transformiste.

Reste la grosse innovation de Halo 2 : le mode Optimatch. Très différent de l'optimatch habituel, ce mode est soumis à un classement fonctionnant grosso modo comme le mode classé de Splinter Cell Pandora Tommorow : vous gagnez des niveaux en battant des adversaires et en perdez en étant vaincu, votre progression (ou votre chute) étant d'autant plus rapides que l'écart avec vos adversaires est important. Par exemple, vous grimperez en flèche en étant de niveau 2 et en battant des niveaux 6, qui eux vont voir leurs niveaux régresser méchamment du même coup. Ce mode se décline en plusieurs variantes : le Rumble Pit, qui oppose des adversaires en chacun pour soi jusqu'à huit joueurs, le Team Squirmish qui lui oppose deux équipes de quatre joueurs, le petit défi de clan, qui oppose deux clans de quatre joueurs, le grand défi de clan (même chose à huit joueurs), et enfin le Big Team Battle, qui permet à deux équipes de huit joueurs de s'affronter.

Les classements sont indépendants d'un mode à l'autre, mais votre Gamertag sera accompagné - hors optimatch - du niveau le plus élevé que vous ayez dans un des types de partie. Ce mode, à première vue très bizarre et mal fichu, se révèle en réalité très complet et intéressant. L'astuce est qu'il permet à des joueurs seuls ou peu nombreux de rejoindre des parties pleines, tout en restant ensemble. Par exemple, en créant un groupe de 4 et en lançant une partie en Team Squirmish, on reste avec ses équipiers et la console nous trouve quatre adversaires à affronter. Si jamais le groupe n'est pas au complet (qu'on ne soit que deux ou trois par exemple), elle va - en plus de nos adversaires - nous trouver des joueurs seuls pour compléter l'équipe. A noter que la sélection ne se fait que par type de partie (cf. plus haut), après c'est le jeu qui pioche aléatoirement une partie, qui peut être un drapeau, un assaut, un assassin, un territoire ou un crâne. C'est la surprise, tout comme la map qu'on ne choisit absolument pas. Ca permet une grande diversité de jeu, sans passer des heures dans les paramètres : un groupe de quatre joueurs va ainsi pouvoir enchaîner des tas de parties dans des modes différents contre des joueurs sans cesse renouvelés. De même, on n'a pas toujours 15 amis sous la main pour remplir une salle, or en optimatch il suffit d'être 8 pour trouver une partie à 16, sachant que les joueurs présents dans le même groupe au lancement de la partie ne sont pas séparés. Ca permet d'être en mesure de jouer à un maximum de joueurs à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, qu'on soit seul ou avec 7 potes.

Très original, ce mode de jeu a juste le tort de s'appeler "optimatch" s'apparentant de ce fait avec son cousin, l'optimatch classique qu'on a l'habitude de voir sur tous les autres jeux et qui permet de rechercher des parties en fonction de critères précis (type de jeu, langue parlée, niveau des joueurs etc.). L'absence de sélection de la langue se fait également cruellement sentir, et on se retrouve quasi-systématiquement opposés à des anglophones.
Ce n'est pas un crime en soi, mais c'est vrai que c'est pénible pour ceux qui ne parlent pas un mot d'anglais. De la même manière, c'est fatiguant pour quatre ou cinq américains d'avoir trois français qui jacassent en continu dans une langue qu'ils ne comprennent pas du tout. Deux défauts qui n'enlèvent rien à l'originalité et à l'intérêt du mode Optimatch de Halo 2, mais qui sont quand même déplorables. Pour le reste, c'est du tout bon et Halo 2 annonce réellement une nouvelle génération de jeux Xbox Live en matière d'interface et de profusion d'options utiles : un régal.

Cerise sur le gâteau : le site www.Bungie.net/stats auquel vous pouvez relier votre Gamertag (comme sur xbox.com) pour bénéficier de tout un tas d'options incroyables : se retrouvent archivées toutes les statistiques de toutes vos parties, celles des joueurs avec qui vous jouiez, les cartes des maps où se sont déroulées ces parties, illustrées de petites flèches et symbole pour montrer qui a fait quoi où etc. Vous pourrez également y consulter vos niveaux d'optimatch, votre profil, et plus généralement toutes les stats archi-détaillées de tous les joueurs de Halo 2 au monde ! Rajoutez à ça les forums, la possibilité de voir si vos amis sont en ligne, les machins et les bidules présents sur le site, et vous obtenez un complément indispensable à tout joueur de Halo 2 disposant d'une connexion Internet et d'un PC...


Le patch de la perfection ?

On attend les nouvelles maps et d'éventuels modes de jeu supplémentaires toujours bienvenus, à l'heure où Bungie nous a déjà gratifiés d'une nouvelle map via un patch tout récent, mais on attend également et surtout les corrections des petites fausses notes de l'interface actuelle qui - on l'a vu - ne sont pas nombreuses.
Bungie a déjà annoncé qu'ils allaient proposer un patch pour résoudre les imperfections de l'Optimatch, et notamment la sélection par la langue, comme ça avait également été rajouté par Ubisoft sur Pandora Tomorrow quelques temps après la sortie du jeu. Microsoft prouve encore une fois l'utilité du disque dur de la Xbox, en permettant aux développeurs de ne pas attendre la suite de leurs jeux pour prendre en compte le feedback des joueurs et apporter les éventuels correctifs au plus vite... Si le Master Chief améliore sans trop attendre ces quelques petits défauts, il pourra se targuer d'avoir la plus complète et parfaite interface de jeu Xbox Live à ce jour, rien que ça. La balle est dans votre camp, les gars, mais vous nous excuserez si on ne vous attend pas pour y retourner, hein.



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